08/11/2012
tu le sauras
Emmerich réfléchit et fit des petits mouvements de la tête. Nous ne savions pas si c'était pour approuver ou pour en douter. Nos cigarettes étaient en train de finir. Et pour bien faire, pour en profiter jusqu'au bout, on fut obligés de retirer un gant. On se brûla le bout des doigts, de chaud et de froid.
Je dis à Emmerich:
- Ecris-lui qu'on nous a annoncé les permissions. D'un jour à l'autre ce sera notre tour. Reste vague, dis-lui seulement que ça va arriver, n'importe quand, et que s'il a fumé, tu le sauras à peine ouvert la porte.
Un repas en hiver, Hubert Mingarelli
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