Midi à sa porte

Dans la mesure où je n'apparais sur ce blog que sous un pseudo, je m'autorise à me souhaiter un bon anniversaire avec le sentiment que c'est quelqu'un d'autre qui le fait.

Merci, donc.

PS: c'est vraiment mon anniversaire, vous pouvez me le souhaiter, y a plein de trucs à me souhaiter, ce n'est pas ça qui me manque, et en plus c'est la première fois que je fais mon anniversaire sur mon blog depuis le début de mon blog; un anniversaire tous les trois ans c'est quand même pas des masses. Merci.

Derrière la porte: un portfolio de la photographe Ara Guller (sans lien ni avec le printemps, ni avec la poule, comme j'avais raison de dire que ça n'avait rien à voir).

"A cette heure la vie passait sur le pont du clair de lune. Parmi les belettes, les rats et les oiseaux de nuit, parfois, un arbustre dansait. Le bois était peuplé de cavalcades."

Lois Masson, Dans les bras du Vent (Perdus / trouvés, éditions Toussaint Laverture)

Mince, avec tout ça, j'ai oublié la cremière...

Le silence est d'or.
L'or a augmenté dernièrement, il parait. Se réjouir, donc. De loin. Comme ça, là, entre les branches. C'est comme ça qu'on se réjouit. Entre les arbres poussant, entre les planches ajustées, de guingois.

Le silence est d'or. Qui en veut, j'en redonne ?

Faut dire que c'est l'anniversaire de ma fille, aujourd'hui...

un silence, irradié par la nervosité permanente,
et la surprise de ce qu'il puisse à ce point ne rien cacher...

et derrière encore, comme frappée de handicap,
une nouvelle présence de soi,

à laquelle il faut justement parler le langage du silence...
qu'elle ne comprend pas

(et puis: rien à voir, mais je pense souvent à ce fragment magnifique)