29/01/2013
Morse
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08/01/2010
Blue Brother... is watching you
Je précise : pour des raisons étroitement liées à la philosophie qui a par ailleurs donné naissance à ce blog, j'évite toujours soigneusement d'aller voir au cinéma les "grosses productions". L'idée d'aller là où tout le monde va me parait toujours en soi suspecte (sauf pour les WC). Et lorsqu'il m'arrive (très fréquent...) d'avoir à me justifier de ne pas aller voir le film que tout le monde va voir, cela m'amène toujours un malaise oppressant et débouche vite fait sur un mouvement d'humeur assez désagréable pour l'interlocuteur. Je suis libre, merde. Il y a plein de films à voir dont l'équilibre d'exploitation est complètement laminé par les grosses productions, merde. Les gros films privilégient les grosses salles et jouent donc un sale tour aux réseaux de diffusion indépendants par ailleurs vitaux pour les films qui le sont, m... Et puis j'ai raison, m...
Et voilà Avatar. "Quasiment" tout le monde en a dit du bien. "Quasiment" tout le monde y va.
J'y suis allé.
Fan de Cameron ? Pas du tout; j'ai tenu le cap de ne jamais voir Titanic ni aucune autre de ses oeuvres que je serais d'ailleurs incapable de citer. Un moment d'inattention ? Pas tout à fait: les visuels que j'avais aperçus m'avaient plus, et le petit bout d'histoire que j'avais entendu me paraissait attirant. Alors voilà: pour une fois, j'avais envie de me laisser tenter.
J'avoue que je n'ai pas été déçu, et que j'ai du mal à me retrouver dans ce que j'ai entendu de certains chroniqueurs qui, pour la bonne mesure, ont cherché au milieu des éloges à trouver quelques défauts à ce film.
La pauvreté scénaristique ? Peut-être, mais n'est ce pas une critique déloyale ? Avatar est une fable de 20 minutes traversée de long en large par un film d'action qui dure 2h40. Perfection des plans, et dégustation des possibilités technologiques: la "caméra" s'attarde sur un insecte qui descend le long d'un tronc, sur des petites méduses délicates et lumineuses qui caressent les personnages dans la forêt... doit-on repousser la réelle poésie qui s'en dégage ? Oui, de tels univers existent dans la culture "fantasy"; des animaux extraordinaires et des montagnes flottantes peuplent des bédés inventives, qu'Avatar ne fait effectivement que reprendre. On pourrait aussi identifier des parallèles avec « Nausicaä de la vallée du vent » d'Hayao Miyazaki. Bref: tout cela vit, avec un réalisme bluffant.
Et puis il y a ce "peuple", dont la planète est envahie par les humains, et dont on suit le point de vue: Cameron a construit une civilisation raffinée, habillée de primitivisme-aux-yeux-des-humains-dont-les-yeux-sont-encrottés, et qui reprend de-ci, de-là des éléments aux civilisations que l'Occident a déjà détruites (et continue de détruire) sur Terre sans les comprendre, massivement. On peut dire: classique, bateau, déjà fait mille fois... Oui, sans doute, mais pas si fréquemment, pas sur un aussi "gros" film.
Et la fable ? Une histoire simple, pas trop manichéenne malgré les caricatures qu'elle instrumente, finement construite, rythmée, mise en dialogue. Qui dégomme frontalement les discours sécuritaires, l'idéologie ultra-rationaliste et simplificatrice, l'humano-centrisme. Depuis combien de temps Hollywood avait-elle mis une telle machinerie technologique et marketing au service d'un tel discours, au-delà du bien-penser écolo, et en glissant suffisamment de maitrise pour incarner une alterité à l'homme occidental et à "son projet" ?
Pour finir*, il y a quelque chose de frappant dans l'attention qu'éveille ce film en utilisant les yeux des personnages: premier plan du film sur un oeil, dernier plan sur un oeil; et régulièrement, ils sont au centre de l'image, très expressifs. Façon de prendre à témoin le spectateur face aux enjeux: là encore, cela pourrait-être grossier, simpliste: mais cela reste léger, maitrisé, doux. Clin d'oeil. "Je te vois", disent-ils.
Certaines portes sont suspectes. Mais il ne faut pas renoncer systématiquement à les ouvrir.
Ceci dit, je maintiens: il y a d'autres films à voir.
* je ne m'attarderai hélas pas ici sur la prolifération mammaire constatable dans ce film sous formes d'adorables petis seins bleus (qui renvoient définitivement la schtroumfette de Peyo à la préhistoire de l'érotisme et de la désirabilité). Là aussi Hollywood ne nous a pas non plus très habitués à ça...
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22/11/2009
Etreinte rugueuse
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01/11/2009
Récré
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25/10/2009
Pré-destination
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15/10/2009
Something in the way
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14/10/2009
La séparation du jour et de la nuit
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12/10/2009
Tout ce qui vit
"Tout ce qui vit s'occupe à vivre; toi tu dis: cette chose-là s'est décidée sans moi. Même quand j'ai l'air de m'y intéresser je m'ennuie. Je ne suis pas un mauvais garçon. Si la vie pouvait me distraire, je serais le premier à m'occuper de ça."
Jean Giono, "Monologue", dans "Faust au village" (recueil)
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06/10/2009
No wrong door ?
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04/10/2009
Il se peut...
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30/07/2009
Si la mer monte
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16/07/2009
Sonar
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21/04/2009
Midi à ma porte
Il me vient ce soir l'idée, la nécessité, ce soir, pourquoi ce soir, on s'en fout... de préciser un truc. Un truc important, pour l'obsessionnel que je suis qui multiplie les publications de portes tous les soirs sous une enseigne intrigante: "Midi à sa porte".
Voilà. La précision est la suivante: je n'ai jamais vu midi à ma porte. Non, jamais. A ma porte, il a toujours été un petit peu trop tôt, ou un petit peu trop tard. Ce n'est même pas frustrant, notez-le. Et puis rien n'est perdu, bien sûr, car je peux compter sur le hasard, ou bien alors j'ose l'impossible, je prends rendez-vous et j'attends sur le paillassion (je sais, il y a une coquille mais elle est jolie, je la laisse).
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09/04/2009
Molaire
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14/03/2009
Philosophie d'accès
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12/03/2009
Jumelles (bis)
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01/03/2009
Communiquer
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12/02/2009
aménagement d'intérieur
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01/02/2009
De la suite dans les idées
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29/01/2009
Consciencieux
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